En 2019, Émilie Laurand et Thibaud Brunet, 25 ans à l’époque, achètent l’ancien Moulin de La Gobinière à Beaupréau, et se lancent le par fou de lui donner une seconde vie. Sans connaître l’ampleur du chantier qui les attends, ils retroussent leurs manches, remplis d’envie et de motivations. La fin du premier bâtiment touche aujourd’hui à sa fin.

 Un voyage de six mois, en camping-car, à travers l’Europe les a décidés à se lancer dans cette grande aventure. À leur retour, ils ont à nouveau envie de partir explorer des contrées étrangères. « Nous avons donc décidé d’investir dans un projet qui nous laisserait cette opportunité » affirme Émilie. Ni une, ni deux, ils se mettent à la recherche d’un lieu atypique qu’ils pourraient rénover et transformer en logements.

Après différentes visites, le Moulin de La Gobinière les laisse rêveurs. Au bord de l’Èvre, au coeur de la nature, à proximité des commerces, et laissant la possibilité d’entreprendre une multitude de projets différents dans un même espace, les deux novices en travaux n’hésitent guère et sautent le pas ; non sans risque ! « À l’époque, nous n’étions même pas sûrs que nous pourrions l’aménager puisque nous devions attendre la modification du PLU. ». Le 17 mars 2020, premier jour du confinement, leur permis de construire est accepté. « Nous étions dans un mélange d’excitation, de joie et de morosité dû à l’actualité ». À partir de cet instant, s’en suivent des soirées, week-ends et vacances à réaliser les travaux, « hormis l’électricité, nous avons tout fait nous-même avec le papa de Thibaud et l'aide précieuse de nos familles et copains ».

Deux ans plus tard, cette ancienne usine désaffectée accueille aujourd’hui 5 appartements locatifs dont le leur. L’appartement surplombant le moulin, plus atypique, est quant à lui un hébergement de loisirs, il est disponible en location à la nuitée ou à la semaine. « Cet appartement s’adresse aussi bien aux randonneurs qui suivent le sentier "Au fil de l’Èvre", qu’aux vacanciers ou aux travailleurs. L’idée de ce logement, c’est de n’avoir plus qu’à poser ses valises en arrivant. Nous avons essayé d’y garder l’âme du moulin, de le meubler en utilisant un maximum d’objets et outils que nous avons retrouvés ici ». Leur inquiétude de ne bientôt plus avoir de travaux à réaliser est vite effacée par les projets qui arrivent : la réhabilitation de silos et du second moulin. Ils ne manquent pas d’idées !

Si vous vous sentiez l’âme d’entreprendre un projet touristique ou de loisirs au coeur de la Vallée de l’Èvre, Émilie conseille de « ne pas trop réfléchir et foncer, nous sommes dans un super coin, il y a énormément de possibilités qui s’offrent à qui le souhaite ! ».

Contact :
Delphine Lethielleux, cheffe de projet Valorisation de la Vallée de l’Èvre,
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Imprimer