Des réunions publiques ont été organisées d’avril à juin dans chaque commune déléguée. Lors de ces rencontres entre élus et habitants, la municipalité a fait le choix, outre la présentation des projets, d’expliquer les enjeux du territoire face au contexte environnemental, économique et sociétal.

 Pour le maire, Franck Aubin, « la loi « Climat et résilience » résume assez bien le cadre dans lequel nous devrons transiter ». Fort des constats de consommation d’espaces agricoles trop importants et d’une artificialisation des sols parfois irraisonnée, il est demandé aux territoires de consommer pour 2030 deux fois moins de surfaces qu’ils ont consommé ces dix dernières années. En 2050, aucun mètre carré de terres agricoles ne doit être pris tant pour l’habitat que pour l’économie.

« L’aménagement du territoire va être profondément modifié. Cela va nous déstabiliser mais gageons que nous saurons relever ces défis qui ne sont pas punitifs mais simplement indispensables si nous voulons continuer à vivre dans un environnement agréable et tenable » développe le maire.

L’ingrédient indispensable sera la faculté des élus à prendre en compte avant toute chose, l’intérêt général. Pour cela, il faudra faire ensemble en trouvant des consensus qui ne soient pas mous mais qui contribuent efficacement à la résolution de problématiques. « Les retours des habitants lors des réunions publiques nous montrent que le sujet, s’il interroge ou inquiète au tout départ, intéresse et suscite une prise de conscience. Nous allons réfléchir sur la manière dont nous pouvons capitaliser ces échanges et trouver modestement, à l’échelle du territoire, les meilleures orientations au travers de réalisations concrètes ».

«Il faudra densifier l'habitat mais aussi verticaliser nos constructions, être inventif et créatif».

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